Le 14 septembre, comme plusieurs coureurs élites, j’ai été invité à la course Rushwood Race, qui avait lieu à St-Édouard de Maskinongé. J’étais intrigué par cette course, car on nous avait promis d’organiser une course de 5 km avec un niveau de difficulté très élevé sans que la difficulté vienne de côtes interminables à monter et redescendre. Voici donc un résumé de mon expérience.

L’arrivée sur les lieux

À mon arrivée sur les lieux, en sortant du stationnement, je remarque un obstacle assez particulier : une glissade gigantesque donnant sur un lac qu’il faudra visiblement traverser à la nage. Pour en ajouter, le temps était très froid le matin de la course… ça ne sera pas chaud!

En arrivant sur le site d’inscription, l’ambiance est au rendez-vous : musique, animation, parties du parcours visible, il y a même des soldats effectuant la démonstration de véhicules blindés! Pas besoin de dire qu’à ce stade, le niveau d’adrénaline est monté d’un cran. La configuration des lieux est très bien pensée : plusieurs kiosques sont placés autour de la place principale et les organisateurs ont même pensé à un endroit pour déposer les sacs et autres effets personnels avant la course. Petit point à améliorer : la table d’inscription n’ouvrait qu’à 8 h 15, ça ne laisse pas grand temps aux coureurs de la vague de 9 heures pour s’échauffer…

Le départ

Avant le départ, un des organisateurs rassemble les coureurs de chaque vague et les amène au « camp d’entrainement », un endroit à l’écart où l’on nous fait faire un petit échauffement avant la course. Par la suite, on nous invite à nous rendre au début du parcours pour un départ de course assez particulier : les participants doivent se placer en position “push-up” et attendre le signal de départ : un coup de feu! Très original comme concept.

Le parcours

Rushwood nous avait promis de rendre la course difficile sans utiliser de montées interminables comme c’est parfois le cas dans les courses à obstacles. Mission accomplie pour les organisateurs! Bien évidemment, cela ne signifiait pas un parcours totalement plat. La course était en effet assez vallonnée, avec plusieurs petites montées et descentes, sans oublier les sections plus plates, très plaisantes à courir. Plusieurs obstacles naturels étaient présents sur le parcours, comme un mur de roches à descendre en rappel, puis à remonter à l’aide d’une corde. Le tracé passait également par des sections boisées plus techniques incluant roches, souches d’arbres et ruisseaux. Il était également très bien balisé, impossible de se perdre.

Les obstacles

Pour ce qui est des obstacles, nous avons eu droit à des idées originales, tel un sac de sable à remplir soi même avant de le transporter à travers un autre obstacle (un enchainement de haies formées par des blocs de ciment et des troncs d’arbres), la glissade géante donnant sur le lac et le mur de roc mentionnés plus haut. Un point à améliorer, le poids de certaines charges, comme la bombonne de propane à hisser à l’aide d’une corde et d’une poulie qui m’a semblé trop légère. À l’inverse, les bidons d’eau à transporter dans une côte étaient très lourds, ce qui est parfait! À quelques endroits, l’enchainement d’obstacles avait été visiblement pensé pour donner du fil à retordre aux coureurs. Par exemple : l’obstacle impliquant de ramper dans l’eau sous un pont était placé juste avant la version Rushwood des “monkey-bars” : une simple barre horizontale de bon diamètre à traverser en longueur. Plus facile à dire qu’à faire quand on a les mains mouillées!

Dans l’ensemble

Dans l’ensemble, Rushwood a livré la marchandise! Le parcours était d’un niveau de difficulté assez élevé pour compliquer la vie des coureurs compétitifs, mais il était aussi très plaisant. La répartition des obstacles était très bonne et je suis certain que les participants désirant faire la course pour le plaisir et le défi sans se mettre de pression y ont également trouvé leur compte. Que vous soyez un adepte de course à obstacles, un novice voulant s’initier à ce sport ou un coureur du dimanche désirant relever un gros défi, Rushwood est fait pour vous!

Résumé de course par Damien Langlois-Verret
Correction et révision: Éric Julien

Crédit photo: Mario Lavallée (avant dernière photo)